La gastronomie française est appréciée partout dans le monde et les français aiment manger, c’est bien connu. Il n’est donc pas étonnant de voir que la majorité d’entre eux affectionnent les repas au restaurant. Mais de plus en plus de chaînes de restauration rapide et industrielle empiètent sur l’activité des petits et grands restaurateurs traditionnels. Découvrons ensemble l’intérêt de soutenir les restaurants de « chez nous ».
Pourquoi soutenir les restaurants locaux
Les restaurants locaux sont généralement des petits commerces indépendants qui emploient un certain nombre de personnes aux savoir-faire bien précis. Du chef de cuisine (pouvant être le patron) aux commis, en passant par le personnel de service et d’entretien, chaque corps de métier est le résultat d’un apprentissage parfois long et difficile qui mérite d’être reconnu. Aussi, les restaurants locaux participent-ils à la vie du village ou du quartier : habitués du lieu ou clients d’un jour, les restaurateurs savent accueillir les personnes et leur offrir un agréable moment gustatif et de partage ! Enfin, manger dans les restaurants locaux, c’est non seulement soutenir l’activité économique d’un commerce, mais c’est également (re)découvrir des saveurs difficilement reproduisibles chez soi et absentes dans la restauration rapide.
Certains restaurants locaux sont aussi les représentants de la gastronomie française. Le site grands-restaurants.com établit un classement des 100 meilleures tables françaises en fonction de certains critères. Pour celui du meilleur rapport qualité-prix, les 5 restaurants français retenus sont :
- La Marine (à Noirmoutier – 85) ;
- AM par Alexandre Mazzia (à Marseille – 13) ;
- Maison Saint-Crescent (à Narbonne – 11) ;
- Flocons de sel (à Megève – 74) ;
- Régis et Jacques Marcon (à St Bonnet le Froid – 43).
Privilégier la consommation locale
Les restaurants locaux peuvent aussi mettre en avant une gastronomie locale utilisant des produits traditionnels en provenance des régions dans lesquelles ils se trouvent ou labellisés. Ce type de pratique permet de favoriser les circuits courts : les produits passent directement du producteur au restaurateur puis au consommateur. Les menus qui en découlent sont donc généralement à base de plats réellement faits maison. Que ce soit dans un format classique ou de « bistrot », ces plats ne sont pas forcément beaucoup plus chers. En revanche, la provenance et souvent la qualité du produit sont garanties, les agriculteurs et le savoir-faire français sont soutenus, et l’impact environnemental est limité (faible bilan carbone et non-recours aux produits phytosanitaires si les produits sont issus de l’agriculture biologique).
À Paris comme partout en France, il est difficile de garantir l’origine des plats que nous consommons au restaurant, surtout dans les quartiers touristiques où la présentation trompeuse joue souvent sur le caractère traditionnel et typiquement français. Voici 5 exemples d’établissements parisiens engagés dans la consommation alimentaire locale :
- Le Relais dans le 11e arrondissement ;
- Le petit bouillon Pharamond aux Halles ;
- Les Résistants dans le 10e arrondissement ;
- Pure, etc. dans le 2e arrondissement ;
- Le Garde-manger des Dames dans le 17e arrondissement.
